Le début d’année est souvent l’occasion de (se)souhaiter et de manifester les choses que nous voulons attirer vers soi – l’amour, la santé, l’argent et j’en passe.
C’est également un moment où l’on regarde par-dessus son épaule, l’année qui vient de s’écouler. On repense aux bons moments – ceux dont on peut être fière – et également aux difficultés que nous avons traversées. On repense aussi aux actes manqués et à ces petits ou grands projets que l’on aurait aimé mener mais que nous n’avons pas osé lancer par :
- la peur de l’échec ou du jugement des autres
- le sentiment que ce n’est pas le bon moment
- l’auto-sabotage
- 100 autres “bonnes” raisons
En ce qui me concerne, cela fait bien des années que je souhaite lancer Basically [I] ; entre le jour où l’idée de créer un média en ligne a émergé de ma tête jusqu’à aujourd’hui, mon premier post, le projet a bien évolué. Je n’étais pas sure de ce que je voulais faire, ni comment le faire mais je voulais le faire bien. Autrement dit, avoir la bonne idée, le bon matériel, le bon nom, le bon design, la bonne stratégie, la bonne ligne éditoriale – toutes ces réflexions ont retardé mon projet de 2 ans.
Or, rien ne sera jamais parfait et it’s completely OK.
Quand on prend le temps de regarder autour de soi, on réalise que le monde qui nous entoure est rempli de personne qui ont osé se lancer un jour. Se lancer c’est savoir qu’il y a une marge de progression à atteindre et que pour y arriver, il faut un point de départ et des escaliers à gravir. Une fois le premier objectif atteint, vous réaliserez que ce n’était que le début de votre aventure.
Prenons l’exemple de Kelly Massol, fondatrice de la marque “Les Secrets de Loly”, elle n’aurait pas pu prédire son succès actuel lorsqu’elle a débuté en vendant ses produits sur des marchés parisiens. Elle ne s’est pas non plus dit “je vais créer une marque de produits capillaires qui sera vendue chez Sephora”. L’idée était de répondre à cette envie de proposer aux personnes aux cheveux texturés, des produits sains et qui leur permettent de porter fièrement leur cheveux naturel. Le reste de son succès n’a été qu’un enchainement de paliers atteints (et qui continuent de l’être) malgré les échecs auxquels elle a pu se heurter.
Que pouvons retenir de Kelly Massol ? Elle a révolutionné l’univers des soins capillaires en France avec une marque novatrice qui répond à une demande des consommateurs.
Revenons-en ce perfectionnisme handicapant. Être perfectionniste se traduit par une obsession exagérée de la perfection, un soin méticuleux apporté à la réalisation de son travail et aux détails. Cela peut se manifester par de la procrastination – ce n’est pas le bon moment pour cela – par le fait de recommencer une tâche plusieurs fois, une difficulté à lâcher prise et une frustration causée par l’impossibilité d’atteindre les hauts standards que nous nous imposons.
Si nous reprenons l’exemple des escaliers, être perfectionniste pourrait s’imager par une volonté d’aller de paliers en paliers sans risquer de rater une marche ou de tomber ; car si vous échouez alors votre ascension ne sera pas parfaite. Il est donc “plus simple” de rester sur le même palier. Par conséquent, ce perfectionnisme malsain offre une zone de confort inconfortable mais rassurante.
Pourtant, oser c’est avancer. C’est avoir l’audace de se dépasser et de croire en soi.
Avec Basically [I], mon but est de diffuser un contenu inspirant permettant de révéler à chacun le main character qui sommeil en eux. Je veux aider les personnes qui seront amener à voir mon contenu à reveiller cette version d’eux-même qui ne demande qu’à donner de la voix.
En quoi suis-je légitime à faire ce que je fais ?
Justement parce que je ne le suis pas ! Comme chacun d’entre-nous, je suis parfaitement imparfaite. Chaque jour, j’essaye d’apprendre à devenir un personnage principal. Basically [I] sera mon carnet d’expériences, le guide (testé et approuvé par mes soins) pour vous aider à révéler “That girl / boy” qui sommeil en vous.
Hâte de vivre ces expériences et les partager ici !
À très vite !
Emilie